
Les personnes qui envisagent d’ajouter l’argousier à leur jardin, à leur paysage ou à leurs cultures commerciales se posent souvent des questions sur son entretien, ses avantages et son adaptation à des conditions spécifiques. Ci-dessous, nous avons regroupé les questions les plus courantes en quatre sections utiles : Culture, Récolte, Utilisation de l’argousier et Résolution des problèmes.
L’argousier est une plante rustique qui peut tolérer une large gamme de températures, des hivers glacials aux étés chauds. Originaire d’Europe et d’Asie, on le trouve souvent dans les climats plus froids. Certains cultivars d’argousier peuvent pousser dans les zones 2 à 7, mais en général, ils prospèrent mieux dans les zones 3 à 6. Pour savoir s’il convient à votre zone, consultez la carte des zones de rusticité des plantes pour l’Amérique du Nord, qui indique les zones en fonction des températures hivernales minimales moyennes.
L’argousier est adaptable, mais il préfère les sols limoneux bien drainés. Il peut supporter une certaine salinité, mais pas les sols gorgés d’eau ou les sols argileux denses.
Plantez au début du printemps, juste après le dégel du sol. Les racines ont ainsi le temps de s’établir avant l’hiver. Vous pouvez également planter à l’automne, une fois que les plantes sont en dormance, maisassurez-vous que le sol est bien drainé et que les plantes sont recouvertes d’un paillis pour les protéger de l’hiver.
Bien qu’il soit difficile de déterminer avec précision la meilleure distance, certaines études montrent que les arbustes mâles peuvent polliniser les femelles dans un rayon de 10 à 40 mètres. D’autres notent qu’un argousier mâle peut polliniser un arbuste femelle jusqu’à 300 m de distance ! Cependant, les producteurs commerciaux ont l’habitude d’espacer leurs plantes de 1,5 à 2 mètres à l’intérieur des rangées et de 4,3 à 5 mètres entre les rangées. Cette pratique permet de maximiser la pollinisation et la productivité.
Oui, l’argousier est dioïque, ce qui signifie que vous avez besoin des deux sexes. Seules les femelles portent des fruits, mais les mâles sont essentiels pour la pollinisation.
Un mâle peut polliniser 6 à 8 plantes femelles, mais en planter plusieurs permet d’obtenir de meilleurs rendements, en particulier dans les climats venteux ou irréguliers.
La plupart des plantes commencent à produire des baies 3 à 5 ans après la plantation, en fonction de la variété, des soins et du climat.
L’une des méthodes les plus courantes consiste à couper les branches chargées de baies et à les congeler avant d’enlever les baies. Cette technique permet de réduire les dommages causés à la plante et de simplifier la récolte. Pour un aperçu complet des méthodes domestiques et commerciales, consultez ces guides détaillés :
Les baies d’argousier regorgent de vitamine C, de vitamine E, de bêta-carotène (A), d’acides gras oméga-7 et d’antioxydants. Elles favorisent la santé de la peau, du système immunitaire et du cœur et ont des propriétés anti-inflammatoires.
Elles sont acidulées, piquantes et citronnées, proches de la canneberge avec des notes de mangue et d’orange. Elles s’épanouissent dans des recettes avec un peu de douceur pour équilibrer leur astringence. Consultez mon blog de recettes pour trouver de délicieuses idées.
Vérifier pour :
Pleine exposition au soleil
Drainage et pH du sol appropriés
Compost ou nutriments adéquats
Présence de ravageurs ou de maladies
Voir mon article sur les ravageurs et les maladies de l’argousier en Amérique du Nord pour plus d’informations.
Les cerfs évitent généralement l’argousier en raison de ses épines, mais la croissance printanière peut les tenter. Utilisez des répulsifs, des clôtures ou plantez des arbustes mâles plus épineux pour protéger le périmètre.
L’argousier bénéficie d’un compost annuel (par exemple, de la litière de poulet ou de mouton bien vieillie). Un engrais équilibré à libération lente au printemps est également utile.
Arrosez régulièrement les jeunes plants. Les plantes adultes sont tolérantes à la sécheresse mais bénéficient d’un arrosage profond pendant les mois secs pour améliorer la taille et le rendement des fruits.
Oui. Taillez à la fin de l’hiver ou au début du printemps pour éliminer le bois mort, améliorer la circulation de l’air et encourager les nouvelles pousses. Évitez de tailler pendant la floraison ou la fructification.
Surveillez les taches foliaires, les chancres, les cochenilles et les pucerons. La plupart de ces maladies peuvent être combattues par la taille, l’huile de neem ou des pulvérisations naturelles.
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